Ce machin, ce truc, en fait, c’est quoi ?

 

Un énième festival ?
C’est quoi, d’ailleurs, un festival, quand on aimerait que chaque jour soit fête ? Et qu'est-ce que ça voudrait dire, un festival qui s'improvise en continu, autour de la poésie, des mouvements, de la poterie, des images…

 

Une sorte de lieu de l’impermanence, un  temps, sur la page de l'à côté.

 

Un temps-espace pour en perdre les notions, un moment qu'on s’accorde pour se regarder en face, les un·es les autres, et se respirer. Jouer à faire miroir de tout, ensemble.

 

Quelque chose comme ça, comme des êtres qui n'auraient pas d'âge ou les auraient tous, qui courraient un peu partout et t'inviteraient à en être, à étreindre les mots, à mouvoir les corps, à traverser les voix, à griser les gestes, à s'étranger…

 

Chaque année, la gang s’agrandit et, au gré des possibles, des envies, des besoins, des vents et des marées, chacun, chacune revient ou reviendra – on se retrouve et on se raconte – et on fabrique ensemble le temps de ce temps, et on espère toujours qu’on s’y retrouvera l’année d’après, ou celle d’après, ou celle d’après après, ou celle d’après après après…

Et donc, non, ceci n'est pas un festival.