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Cette année Popodaï change de forme, un peu.
Après 3 années à tenter de créer un truc, un machin, on s’est dit qu’on pourrait enfin essayer de prendre le temps.
Ainsi, du 4 au 7 mai, les ateliers, les temps partagés, les rencontres sont dédiées aux intervenant·es, aux personnes venues performer déjà, ou pour la première fois, ou pour la prochaine.
Une soirée d’ouverture ailleurs que le bourg, pour changer, le 3 mai à la Maison Atelier. Et un programme allégé pour les 8, 9, 10 et peut-être 11, histoire qu’on ait le temps de se rencontrer, toi, moi, vous, nous et qu’on puisse, donc, s’étranger ensemble.

S’étranger ?
Ce serait peut-être ne pas savoir par où, ne pas être bien sûr·e d'avoir entendu quelque chose ou compris quoi que ce soit, un oiseau une langue une plante le vent des voix dans la nuit. pas grave au contraire, on laisserait les mots se constituer par bruissements, à-coups et  échos. Ce serait peut-être passer par l'autre, l'autre côté de, l'autre en soi, tous ces autres.
et peut-être ne pas faire que passer. et peut-être rester ou peut-être continuer. aller plus loin. persister à, pour vivre.


et danser sur un fil aux bords des mondes.